• Vivre en Gondawa

    Quand je ne fais pas les boutiques, que je ne regarde pas des séries et que je n'écoute pas la musique.. Je lis. J'adooore lire !

    Parce que c'est reposant. Quand je lis, j'oublie tout le reste. J'oublie que j'ai des trucs hyper importants à faire, j'oublie qu'autour de moi le monde continue de tourner, j'oublie la notion du temps. Et il m'arrive de chouiner devant mon bouquin parce qu'il est 3 heures du matin et que demain je bosse.. 

    J'en ai dévoré des bouquins. Allez savoir pourquoi, j'ai eu ma période récits et témoignages de la Shoah. Pas très réjouissant, je vous l'accorde. Mais ce sont souvent des ouvrages poignants et une manière d'apprendre notre histoire autrement que dans les manuels scolaires.

    Tous les ans, j'attendais septembre avec impatience, pour acheter le nouveau Amélie Nothomb. En une journée, le bouquin était lu, et j'attendais l'année suivante ! Mais depuis deux ou trois ans, je n'accroche plus. Alors j'ai arrêté ! 

    Il y a eu aussi la fameuse saga Harry Potter ! Et ça, c'est un peu toute ma jeunesse. Sept ans d'aventures avec Harry, Ron et Hermione, ce n'est pas négligeable. Cette saga m'a fait peur, elle m'a fait rire et pleurer. J'ai rêvé d'aller à Poudlard, d'avoir ma baguette magique et ma cape d'invisibilité.. Bon. Ca n'a pas marché pour moi, mais au final je suis bien comme ça. 

    Et puis il y a des livres qui vous font un effet particulier. Ceux qui vous prennent, vous embarquent dans un récit incroyable et qui vous ramènent chez vous, la tête pleine de souvenirs qui ne sont pas les vôtres et le coeur en morceaux, car vous auriez voulu rester là bas.

    En tout cas, moi ça me fait ça. Et Mr Barjavel sait y faire avec moi, notamment avec La nuit des temps. Ce livre faisait partie de mon programme de français au collège. Pas le choix, je devais le lire. Encore un truc barbant qu'on vous oblige à lire et à résumer pendant les vacances.. Mais que nenni ! J'avoue au début je galère un peu. Beaucoup de personnages et de termes techniques. Mais ensuite, je découvre un monde passionnant, une histoire d'amour vieille de 900 000 ans et un truc qu'on pourrait qualifier d'espoir. Je me réfugie dans les pages de ce livre, je vis le truc à fond. Je pleure, beaucoup. 

    Cette semaine je m'ennuie. Les vacances c'est bien, mais j'ai besoin d'une activité intelligente et prenante. Je relis donc La nuit des temps. Au fil des pages je me rends compte que 10 ans après je n'ai quasiment rien oublié de l'histoire et des personnages. Mais je redécouvre le livre sous un nouvel angle, avec une nouvelle vision des choses. Bien entendu, je connais la fin, mais ce soir j'ai encore pleuré. 

    Je suis une mauviette, une petite nature. Ou tout simplement une fille un peu naïve qui rêve et qui espère. Ca ne fait pas de mal, pourquoi s'en priver ? Les bouquins sont faits pour ça. Alors si je peux en recommander un, c'est celui là.


    Vivre en Gondawa


    Résumé :

    Dans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé du relief sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace...

    Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre de ce mystère ?

    La nuit des temps, c'est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d'amour passionné. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d'Eléa et de Païkan les emmène vers le grand mythe des amants légendaires.


    Extrait : 

    "Ma bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue, je t'ai laissée là-bas au fond du monde, j'ai regagné ma chambre d'homme de la ville avec ses meubles familiers sur lesquels j'ai si souvent posé mes mains qui les aimaient avec ses livres qui m'ont nourri, avec son vieux lit de merisier où a dormi mon enfance et où, cette nuit, j'ai cherché en vain le sommeil. Et tout ce décor qui m'a vu grandir, pousser, devenir moi, me paraît aujourd'hui étranger, impossible. Ce monde qui n'est pas le tien est devenu un monde faux, dans lequel ma place n'a jamais existé. C'est mon pays pourtant, je l'ai connu... Il va falloir le reconnaître, réapprendre à y respirer, à y faire mon travail d'homme au milieu des hommes. En serai-je capable ?" 



    Tatiana



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